Lundi 14 novembre, de 13h à 13h50, au CDI, conférence-débat sur

Vérité historique et création romanesque

A partir de plusieurs exemples de livres la plupart publiés récemment, comme Les Bienveillantes, Laurence Fontaine, auteur de romans policiers à contexte historique, parlera de l’utilisation de faits historiques dans une œuvre de fiction.

Pourquoi se contraindre à un contexte historique, voire à des personnages qui ont réellement existé, quand on pourrait tout inventer ? That's (one of) the question(s) !

 Problématique :

 La relecture de l’Histoire du XXème siècle s’effectue de  plus  en plus  à travers des ouvrages de fiction historique que l’on dénomme « romans historiques » ou «  romans d’Histoire ». Quelles  sont les raisons motivants cette tendance actuelle de la littérature française ? Quelle place et fiabilité accorder aux récits de fiction traitant ces thèmes ?

 Ouvrages évoqués :

 Romans récents :

 -Les bienveillantes, de Jonathan Littell, prix Goncourt 2006 (2^ème guerre mondiale)

 -HhHH, de François Binet, prix Goncourt du 1^er roman 2010 (2^ème guerre mondiale)

 -L’art français de la guerre, de Alexis Jenni, prix Goncourt 2011 (Histoire coloniale)

 -Retour  à Killybegs, de Sorj Chalandon, prix de l’académie française 2011 (histoire coloniale)

 Quelques exemples plus anciens :

 -Un long dimanche de fiançailles, de Sébastien Japrisot, prix interallié 1991 ( 1^ère guerre mondiale)

 -La place de l’étoile, de Patrick Modiano, prix Roger-Nimier, 1968 ( 2^ème guerre mondiale)

 -Voyage au bout de la nuit, de Louis-Ferdinand Céline, prix Renaudot 1932 (1^ère guerre mondiale)

Adulte référent : Laurence Fontaine